Qu’est-ce qu’une condition ?

Imaginons qu’on écrive un programme qui affiche une recette. Normalement, l’algorithme ressemblera à quelque chose comme :

  1. Prends un nombre au hasard
  2. Multiplie le par 3
  3. Ajoute 10

Nous allons maintenant rendre cet algorithme un peu plus compliqué :

  1. Prends un nombre au hasard
  2. Multiplie le par 3
  3. Si le résultat est paire alors ajoute 10 sinon on ajoute 11

Contrairement au premier algorithme celui-ci prévoit , en fonction d’une situation pouvant se présenter de deux façons différentes, deux façons différentes d’agir. Cela suppose que l’interlocuteur (celui qui fait le calcul) sache analyser la condition que nous avons fixée à son comportement (est-ce que le nombre est paire ?) pour effectuer la série d’actions correspondante.

Quelles structures ?

Il n’y a que deux formes possible pour réaliser ces alternatives. La première est la plus simple, tandis que la seconde est plus complexe :

Si booléen Alors
Instructions
Finsi

Si booléen Alors
Instructions 1
Sinon
Instructions 2
Finsi

Tout d’abord, on remarque qu’il faut un booléen après le Si. Ce booléen peut être uniquement VRAI ou FAUX, et n’a que deux origines : une variable ou une expression.
L’utilisation de ces instructions est alors très claire : dans la forme la plus simple, l’ordinateur teste la valeur du booléen (ou de l’expression), et si la valeur est évaluée à VRAI, alors l’ordinateur exécute les instructions, jusqu’à rencontrer le mot Finsi. Il peut y avoir une instruction ou cent, ça n’a pas d’importance. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans le cas où le booléen est évalué à faux, alors l’ordinateur va passer directement aux instructions qui suivent le Finsi.

Dans le cas complet, c’est à peine plus compliqué. Si le booléen est évalué à vrai, alors on exécute les instructions entre le alors et le sinon, puis on passe aux instructions qui suivent leFinsi. Sinon, les instructions entre le sinon et le finsi sont exécutées, puis celles qui suivent le Finsi.

En fait, la structure simple correspond au cas où l’une des deux branches du Si est vide(c’est-à-dire qu’il n’y a pas de alors ou de sinon).